Le gouvernement togolais poursuit ses réformes administratives. Ce lundi 7 avril 2025, sept nouveaux secrétaires généraux ont été nommés à la tête de différentes préfectures du pays, à travers un arrêté signé par le ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie Coutumière, Awaté Hodabalo.
Ces nouvelles nominations concernent les préfectures de Tone, Kozah, Blitta, Danyi, Wawa, Akébou et Amou. Elles s’inscrivent dans une dynamique de renforcement de l’efficacité administrative locale, dans un contexte de décentralisation en pleine accélération.
Parmi les personnalités désignées figurent des profils aux parcours variés, tous dotés d’une solide expérience dans la gestion publique. Ainsi, Kombaté-Sanwougou Soukipièba, docteur en histoire contemporaine et ancien proviseur du Lycée Avédji, prend les rênes de la préfecture de Tone. À la Kozah, c’est Tchodié Essozola, ancien cadre du ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique Villageoise et du Développement, qui occupera le poste de secrétaire général.
À Blitta, l’ancien directeur du CEG Blitta-Gare, Kantanga Esso-Houna, a été désigné pour assurer la direction administrative. Djétaba Alassani Dolahama, ancien inspecteur de l’enseignement général à Agoè-Nyivé, prend la tête de la préfecture de Danyi, tandis qu’Assimadi Kanlampé, ex-proviseur du Lycée d’Assomé, est nommé à la préfecture de Wawa. À Akébou, la fonction est désormais confiée à Adjéoda Kokou, ancien professeur au CEG d’Aného. Enfin, Abaglo Ayité Esé, qui dirigeait auparavant le CEG des Étoiles, est nommé secrétaire général de la préfecture de l’Amou.
Selon l’arrêté ministériel, toutes les dispositions antérieures relatives aux secrétaires généraux des préfectures concernées sont abrogées. L’objectif est clair : doter les administrations locales de responsables compétents capables de répondre aux défis du développement territorial et d’assurer une gestion de proximité plus efficace.
Ces nominations traduisent la volonté du gouvernement togolais de moderniser l’administration publique, d’améliorer l’efficacité des services et de renforcer la qualité des prestations offertes aux populations à travers tout le territoire.
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