La chanteuse togolaise Almok est sortie de sa réserve ce week-end, réagissant à l’annonce de Patrice Talon de ne pas briguer un nouveau mandat à la tête du Bénin et de passer le témoin à Romuald Wadagni, son ministre des Finances, désigné comme dauphin pour 2026.
Dans un message publié sur sa page Facebook, l’artiste n’a pas caché son admiration pour le geste du président béninois. « Un choix audacieux, réfléchi et profondément tourné vers l’avenir », écrit-elle, saluant un dirigeant qui « se soucie de transmettre le flambeau à une génération compétente, intègre et pleinement engagée pour le développement de la nation ».
Pour Almok, cette décision illustre « un signal fort en faveur de la relève, de l’innovation et de la compétence », une marque de « patriotisme lucide et de sens élevé des responsabilités ». Une posture politique qu’elle estime digne d’inspirer la sous-région.
Mais au-delà de l’éloge, la chanteuse a subtilement glissé une comparaison qui n’a pas échappé à ses abonnés. « Et pendant ce temps… au Togo, l’histoire semble encore hésiter à s’écrire autrement », écrit-elle, soulignant les blocages persistants face à l’alternance politique.
Cette sortie d’Almok, très commentée en ligne, met en lumière le contraste entre le choix de rupture et de transmission assumé au Bénin et la continuité sans horizon de changement qui marque le paysage politique togolais.
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