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La 2ème vice-présidente de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), Me Isabelle Améganvi, a démontré pourquoi c’est au parti de Faure Gnassingbé, l’Union pour la République (UNIR) de trouver une solution au problème de l’Union des forces de changement (UFC), à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Selon la présidente du groupe parlementaire ANC à l’Assemblée nationale, si tant est que le parti présidé par Gilchrist Olympio peut faire partie du gouvernement et soutenir l’action gouvernementale mais dans le même temps, se réclamer de l’opposition, conformément aux prérogatives que lui confère le statut de l’opposition, alors, ce parti peut avoir un représentant à la CENI, aussi bien dans les 8 représentants du pouvoir que de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition.
Mais puisque, a-t-elle poursuivi ce mardi sur la radio Nana FM, l’UFC, depuis 10 ans, a toujours eu un représentant à la CENI au nom de l’opposition parlementaire, il est temps que le parti UNIR, pour une fois seulement, lui cède une place sur ses 8. Ce qui permettra à l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI) qui a le même nombre de députés (2) à l’Assemblée nationale tout comme l’UFC, de se faire représenter à la CENI au titre de la coalition des 14.
« Si l’UFC a la latitude d’être au gouvernement, de soutenir l’action gouvernementale et d’être également dans
Selon cette actrice politique de l’opposition, il appartient à celui qui a donné la place à la personne ‘indue’ de faire libérer le plancher.
L’avocate estime donc que la coalition des 14 partis politiques de l’opposition a fait son ‘job’ en désignant au plus tard le 30 septembre dernier, les 8 représentants qui lui reviennent, conformément aux instructions de la 2ème réunion du comité de suivi chargé de la mise en œuvre de la feuille de route de la CEDEAO. Elle n’est donc en rien concernée par l’actuel blocage dû à l’iniclusivité du processus électoral.
« Ce blocage nous fait sourire », a-t-elle soutenu. Dans ce même pays, rappelle Me Améganvi, le gouvernement a eu ‘l’outrecuidance’ de renvoyer manu militari de la CENI des représentants de l’opposition qui ont été nommés par l’Assemblée nationale et qui ont prêté serment.
« Nous sourions parce que le même parti au pouvoir dit être incapable d’exécuter un accord international et de ne pas avoir le pouvoir de faire en sorte que son allié dégage de la place qu’il occupe indûment », a lancé Me Améganvi.
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