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L’Union des Forces de Changement (UFC) prendra part au dialogue du début jusqu’à la fin, a annoncé à l’Agence de presse Afreepress, Jean-Claude Homawoo, le chef de la délégation de ce parti politique parlementaire qui avait conditionné la participation de sa formation à ce dialogue.
Le 15 mai dernier, au sortir de la rencontre des partis politiques parlementaires avec le premier ministre, Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu, l’UFC déclarait que si les six (6) points proposés par le gouvernement étaient les mêmes à être adoptés lundi à l’ouverture du dialogue, elle ne participerait pas au dialogue.
La raison est simple, « tous ces points ont déjà fait l’objet de discussions et de propositions dans le Cadre Permanent de Dialogue et de Concertation Rénové », a indiqué Jean-Claude Homawoo qui a ajouté que « si des points d’intérêt national s’y ajoutaient, l’UFC partagerait les discussions avec les autres partis ».
« Effectivement, aujourd’hui, six points supplémentaires se sont ajoutés aux six autres proposés par le gouvernement. En plus de cela, dans le cadre de l’apaisement national, il y a
Les 6 points « d’intérêt national » selon l’UFC sont, le mode de scrutin de toutes les élections, l’amélioration du cadre électoral, notamment la CENI et ses démembrements, le découpage électoral, le financement public des partis politiques, des candidats et des délégués dans les bureaux de vote, le statut de l’opposition, la chambre administrative de la cour suprême. Les élections locales, la haute autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), le caractère républicain de l’armée , les mesures d’apaisement du climat politique (la sécurité des militants des partis politiques, libération des personnes détenues et annulation des poursuites dans l’affaire des incendies des marchés de Kara et de Lomé, la libération des condamnés dans l’affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat, la désignation des chefs traditionnels ).
Telli K.