Togo : Cinq partis politiques et deux organisations de femmes prennent part aux discussions
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Onze (11) formations politiques au départ, invitées à prendre part au dialogue inter-togolais ouvert ce lundi à la Primature, siège du gouvernement, elles n’étaient plus que cinq formations politiques et deux organisations de la société civile à répondre favorablement à l’invitation d’Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu après le refus des autres.
L’UFC, l’UNIR, la CPP, L’Alliance et le PDP, le REFAMP et le GF2D (des organisations de femmes) ont envoyé leurs représentants à ces discussions qui portent, selon le gouvernement, sur les reformes constitutionnelles et institutionnelles et également sur les améliorations à apporter au code électoral.
À l’ouverture des travaux, le premier ministre togolais a expliqué à ses invités, les raisons qui ont motivé une telle initiative : « faire avancer les choses ».
Pour le premier ministre, il y a « bon espoir » que cette rencontre, « serait une rencontre qui nous permettra d’aller à l’essentiel, d’examiner » ce qui va permettre de « faire avancer les choses ». « Tous ceux qui ne sont pas ici peuvent toujours être consultés par le gouvernement », a-t-il promis avant d’ajouter en soulignant que même en cas de « divergences » entre les fils d’une même nation, il faut toujours « avoir à l’esprit que l’objectif commun, c’est d’aller vers le développement », du pays.
De son côté, le ministre de l’Administration territoriale, Gilbert Bawara qui était à son premier exercice de ce genre, a laissé entendre qu’il a prévalu tout au long des discussions, une « bonne entente » entre les parties prenantes. « Ceux qui étaient dans la salle se sont vite rendu compte qu’ils pouvaient se faire confiance », a-t-il dit et d’indiquer
Poursuivant toujours dans ses explications, le nouveau propriétaire du portefeuille de l’Administration territoriale a relevé que les participants à ces discussions ont à l’esprit « le fait qu’il y a des échéances constitutionnelles et que ces échéances sont faites pour être respectées ». Mais, relativise-t-il, « il y a aussi le souci de parvenir à un processus électoral apaisé qui répond à toutes les normes démocratiques, de liberté et de transparence. Il faut donc concilier à la fois le respect de l’échéance et la volonté d’avoir un processus irréprochable ».
Pour lui, « la question d’une facilitation ou d’une médiation » n’a pas été évoquée au cours de la rencontre de lundi.
Rendez-vous est pris pour vendredi pour la poursuite des échanges entre les différentes forces représentées à ce dialogue.
Le CAR de Me Dodji Apévon, l’OBUTS de Messan Agbéyomé Kodjo, la CDPA de Brigitte Adjamagbo Johnson, l’ANC de Jean-Pierre Fabre et le PRR de Nicolas Lawson ont unanimement boycotté ces retrouvailles en arguant que les conditions n’étaient pas réunies pour cet exercice.
L’ANC et l’OBUTS parlent de « médiation » internationale et souhaitent « discuter des conditions de départ du pouvoir de Faure Gnassingbé ».
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