Le monde de la presse togolaise est en deuil. Tankroukou Daka Ignace, rédacteur en chef de l’Agence Togolaise de Presse (ATOP), s’est éteint subitement, laissant une profession bouleversée et une agence orpheline d’un homme profondément attaché à l’éthique, au travail bien fait et à l’exigence professionnelle.
Selon le site d’information Togoscoop, le décès est survenu au lendemain de son retour d’une mission à Dapaong. L’homme, passionné de sport et reconnu pour sa rigueur autant que pour son humanité, s’apprêtait à fêter ses 59 ans en juillet et préparait activement sa retraite prévue pour 2026. En attendant ce départ à la retraite, il était resté fidèle à sa ligne de conduite : servir avec intégrité, responsabilité et engagement.
À l’ATOP, la consternation est totale. Pour Kolani Yaya, chef de reportage, Tankroukou Ignace incarnait la rigueur et la discipline : « Il est très dévoué au travail et au travail bien fait. Rigoureux envers lui-même sur la ponctualité, il attendait autant de ses collaborateurs. » Jusqu’à son dernier souffle, il s’est investi pleinement, préparant un bulletin spécial pour le 27 avril, jour marquant l’indépendance du Togo, et projetait même d’assister à une conférence d’hommage aux figures historiques de cette lutte.
Son décès brutal a profondément secoué ses collègues, à l’instar de Bodjona Gabriel, chef du bureau de Dapaong, qui a exprimé son émotion et son incrédulité face à cette perte inattendue.
Au-delà de ses fonctions rédactionnelles, Tankroukou Ignace était également président de l’Association de secours de l’ATOP (ASATOP) et membre actif de plusieurs organisations professionnelles, notamment l’Observatoire togolais des médias (OTM), confirmant son implication à divers niveaux de la profession.
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