À l’approche de la rentrée scolaire 2025-2026 fixée au 15 septembre, une polémique a enflammé les discussions autour des fournitures scolaires, en particulier des cahiers dits « officiels ». Face à la confusion et aux inquiétudes des parents, le ministère des Enseignements primaire et secondaire a tenu à clarifier la situation.
Dans une sortie médiatique, le Directeur des Ressources Humaines du ministère, Donudénu Akpawu, a été catégorique : aucun type de cahier n’est imposé aux élèves.
Depuis plusieurs jours, certains commerçants commercialisent à prix fort des cahiers ornés de symboles de la République — hymne national, devise, armoiries — en les présentant comme obligatoires pour la rentrée. Une pratique qui a alimenté les craintes de nombreux parents redoutant que leurs enfants soient sanctionnés à l’école.
Le ministère a rappelé que la circulaire du 14 août 2023, qui suggérait l’intégration de symboles patriotiques sur les couvertures, n’était qu’une simple recommandation et non une obligation. « C’est une contribution symbolique pour encourager le patriotisme, mais en aucun cas une contrainte », a souligné M. Akpawu, insistant : « On ne va renvoyer aucun enfant de l’école parce qu’il n’a pas ces cahiers ».
Cette clarification vise également à mettre fin à l’exploitation commerciale de la situation. Le ministère exhorte les familles à se fier aux listes de fournitures habituelles et à choisir librement les cahiers et supports de notes adaptés à leur budget.
L’essentiel, conclut l’administration, est que chaque élève dispose du matériel nécessaire pour suivre sa scolarité dans de bonnes conditions, sans que la couverture de ses cahiers ne devienne un motif de discrimination ou d’exclusion.
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